« Les soifs non étanchées, les appétits insatisfaits, les frissons, les attentes vaines, les fatigues, les insomnies… que tout cela te soit épargné, ah ! combien je le voudrais, camarade ! Incliner vers tes mains, tes livres, les branches de tous les arbres à fruits. Faire crouler les murs, abattre devant toi les barrières sur lesquelles l’accaparement jaloux vient écrire : Défense d’entrer. Propriété privée. Obtenir enfin que te revienne l’intégrale récompense de ton labeur. Relever ton front et permettre enfin que ton cœur s’emplisse non plus de haine et d’envie, mais d’amour. Oui, permettre enfin que t’atteignent toutes les caresses de l’air, les rayons du soleil et toutes les invitations au bonheur. » André Gide
Ainsi sois-tu… turlututu !