Taxidermie ART ?… est l’art de donner l’apparence du vivant à des animaux morts.
Le principe de la taxidermie consiste à construire une structure ou squelette (en métal ou en bois) sur laquelle on reconstitue les formes de l’animal. Cette reconstitution se faisait initialement en paille, d’où le terme d’empaillage pour désigner l’opération. On parle aussi de naturalisation. La peau de l’animal est ensuite posée par-dessus et ajustée, après avoir été tannée et protégée par des agents chimiques divers.
Pour restaurer au mieux les caractéristiques de l’animal et rendre la plus réaliste possible la reconstitution, on utilise des yeux de verre et d’autres artifices pour certains organes qui ne peuvent pas être conservés chimiquement, comme par exemple la langue.
En avril 2013, un cheval « taxidermisé » avait été exposé à Geneve (voir mon post du mois d’avril), suscitant de nombreuses réactions aux sentiments morbidex, les auteurs de l’oeuvre – Maya Boesch et Régis Golay s’en étaient défendu au nom de l’art… A noter que l’oeuvre a été décroché définitivement le Dimanche 7 avril 2013 suite à une pétition.
Le cheval, c’est en fait celui de Richard III de William Shakespeare. La metteure en scène Maya Boesch avait monté la tragédie à la Comédie de Genève en décembre 2005. On y voyait l’animal pendu, montant et descendant sur la scène des Philosophes, relié par une poulie à un globe terrestre. Un écho à la célèbre réplique du roi guerrier défait sur le champ de bataille: « Un cheval! un cheval! mon royaume pour un cheval! »
«Depuis plus de huit ans, le cheval était rangé, perdu parmi les accessoires du théâtre, raconte Régis Golay. Nous nous sommes retrouvés, Maya et moi, face à cet animal et l’idée nous est venue de l’exposer en public comme si nous avions découvert un trophée au marché aux puces.»
Il l’ont donc suspendu à deux sangles, au beau milieu de la galerie Zabriskie Point, ancienne salle d’attente d’un des arrêts les plus emblématiques de la ligne 12 des TPG. Comme ça, sans explication ni dossier de presse! «Je ne légende jamais mes images et ne fais pas de pédagogie», répond le photographe installé aux Acacias. Rien à voir donc avec la récente crise du cheval vendu pour du bœuf dans les lasagnes européennes? «Absolument aucune relation», assure Régis Golay, que le buzz autour de cette affaire interpelle tout de même. Il recadre sa première appréciation: «En fait, le cadrage c’est déjà de l’art et le happening qui s’est spontanément développer est aussi une forme d’art.» Source : www.tdg.ch
Voici donc une sélection d’oeuvre taxidermiste
et je me pose la question…
Drole de titre ?
The Promise of Money, 2003, Damien Hirst
Voir aussi une page dédiée à ce sujet sur trumbl.